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PRETRES SPORTIFS
Aumônier des équipes olympiques et paralympiques d'Autriche depuis 2022
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intervention lors de la table ronde sur la pastorale du sport au 1° congrès eruopéen de la pastorale du sport à Metz en 2025 ... intervention lors de la table ronde sur les aumôniers des Jeux au 1° congrès eruopéen de la pastorale du sport à Metz en 2025 ... Le diocèse de Salzbourg désigne le prêtre olympique autrichien Un jeune théologien et "champion olympique" accompagnera l'équipe olympique autrichienne à Paris en tant que prêtre : Johannes Lackner a remporté la médaille d'argent aux Olympiades de latin lorsqu'il était lycéen, puis la médaille d'or en latin un an plus tard. Il est aujourd'hui prêtre de l'archidiocèse de Salzbourg, qui comprend également certaines parties du Tyrol inférieur. Originaire du Tyrol, dans la région de l'Unterland, il se réjouit, en tant qu'aumônier sportif, de sa première mission en tant qu'« aumônier olympique ». À l'époque, il était très nerveux avant la compétition, raconte Lackner : « Je suis donc allé à l'église et j'ai prié. Je me suis alors senti complètement apaisé », se souvient le natif de Kitzbühel, né en 1995, dans un entretien avec l'APA au sujet de « sa » victoire olympique : « C'est pourquoi je suis convaincu que les prières apportent calme et force. » Skieur et vététiste lui-même Il n'est pas nécessaire d'être catholique romain pour bénéficier du soutien de Lackner à Paris, ni même d'être croyant : « L'appartenance religieuse n'a aucune importance. Je suis là pour tout le monde ! » Nommé par l'« évêque du sport » autrichien Alois Schwarz, Lackner est désormais le quatrième aumônier à participer aux Jeux olympiques depuis 1972. Le ski, le tennis et le VTT sont pour ainsi dire inscrits dans les gènes de ce natif de Kitzbühel. Membre du club de ski de Kitzbühel, il connaît la Streif comme sa poche : « Mais le sport de compétition ne m'a jamais attiré. » Priorité à la compétition pacifique et à la trêve Mais comment concilier l'égoïsme nécessaire à la victoire et l'esprit communautaire ? Le jeune chapelain s'en tient plutôt à l'esprit olympique : « Les Jeux sont un lieu où des personnes du monde entier se réunissent dans une compétition pacifique. Cela pourrait être un signe d'espoir et un contrepoids à tout ce qui nous préoccupe. » Dans l'Antiquité, une trêve aurait toujours été proclamée pendant les Jeux. Même au niveau individuel, il ne considère pas la compétition comme une priorité : « Il s'agit plutôt de pouvoir puiser dans les forces positives qui sommeillent en chacun de nous. Comme dans la vie, il s'agit de faire de son mieux. Et je veux aider à cela ! » Lackner célèbrera également des messes à Paris Il célébrera probablement aussi l'une ou l'autre messe au village olympique. Selon Lackner, il s'agit avant tout d'être présent pour toute l'équipe et pour des entretiens individuels avant et après les compétitions : « Il s'agit avant tout de rire, de faire la fête et de vibrer avec eux. Je veux être proche d'eux comme un ami. L'accompagnement spirituel repose sur une relation de confiance, et celle-ci doit se construire. C'est pourquoi une telle fonction s'inscrit dans la durée. » Son prédécesseur, Bernhard Maier, a occupé la fonction de « prêtre olympique » pendant 28 ans (de 1984 à 2012), Johannes Paul Chavanne l'a exercée pendant près de dix ans. Déjà en service comme aumônier lors des Jeux de la Jeunesse Le chapelain Johannes a fait ses premières armes il y a un an lors des Jeux européens de la Jeunesse à Maribor, où 3 600 hommes, femmes et jeunes de 48 pays se sont affrontés : « Il y règne vraiment une ambiance formidable. Ce fut une expérience formidable », s'enthousiasme le jeune ecclésiastique, qui était présent lors de toutes les médailles remportées par l'Autriche et qui raconte le « saut à la perche super passionnant ». C'est l'Autrichienne Magdalena Rauter qui l'a remporté : « Je n'ai presque pas pu le supporter. » À Paris, Lackner espère pouvoir assister aux courses cyclistes sur route et aux compétitions de VTT. Lackner loge chez les salésiens à Paris Une chose est sûre avant même le départ de l'équipe : Johannes Lackner, qui logera chez des amis salésiens à Paris, fait partie des membres de la délégation qui passeront le plus de temps dans la capitale française. En effet, les Jeux paralympiques suivront les Jeux olympiques : « J'ai déjà fait la connaissance de plusieurs athlètes paralympiques. Ils font tous une impression formidable, convaincue et combative. Ils sont de grands modèles pour moi. » Entre les deux jeux, il ne lui reste que le temps de faire un petit voyage chez lui. À St. Johann in Tirol, le chapelain Johannes est coopérateur. Et là aussi, les « brebis » ont besoin d'être prises en charge. Qu'elles soient sportives ou non. article traduit du site : salzburg.orf.at du 15 juillet 2024 |